Muriel et Valérie, un duo féminin et féministe

En ce mois de mars, nombreuses sont les activités proposées au public pour mettre en lumière les limites et difficultés que traversent au quotidien la gente féminine. Dans ce cadre, nous avons invité la conteuse Muriel Durant et l’artiste plasticienne Valérie Provost à partager leur travail respectif pendant le Festival Women Wavre et la semaine du droit des femmes. Nous vous invitons à découvrir leurs portraits !

Conteuse et exploratrice de la parole, Muriel Durant joue avec les mots et les assemble en récits passeurs d’émotions, de rêves et de significations. Son moteur ? Le plaisir de raconter et de rencontrer son public, des personnes de tout âge. Son ambition ? Déconstruire les stéréotypes de genre et mettre à l’honneur un féminisme joyeux. Conter, c’est faire vibrer les sens cachés et les symboles de récits… ceux qui disent, mine de rien, les grandes et petites choses de la vie. Conter, pour Muriel, c’est dire quelque chose de la société. Elle se veut la porteuse d’une parole qui lutte contre les stéréotypes de genres, en cherchant l’alliance de la militance et de la nuance. C’est ça ce qu’elle appelle le féminisme joyeux. Car le respect, l’égalité, la liberté, c’est porteur de joie ! Alliance entre les sens apparents du conte et ses significations secrètes ; entre leur intemporalité et les enjeux contemporains qu’ils sont en mesure de révéler ; alliance avec le public avec lequel un dialogue se noue, d’imaginaire à imaginaire. Alliance, aussi, entre les émotions. Le rire d’abord, car Muriel aime rire et faire rire, mais pas que… Conter, c’est ressentir, et la palette est large. Muriel travaille depuis de nombreuses sur des thématiques engagées qui permettent de mieux cerner ce qu’est le féminisme au sens large, entre consentement et écriture inclusive, stéréotypes de genre et éducation permanente. Sa conférence-contée Coquineries Consenties est à découvrir le 16 mars à l’Espace Columban !

Psychologue, art-thérapeute et artiste plasticienne, Valérie Provost a une pratique clinique de consultations art-thérapeutiques. Parallèlement, elle construit et chérit des projets artistiques participatifs qui permettent l’expression de soi par l’art sans qu’aucune expérience dans le domaine ne soit nécessaire, pour le plaisir d’y voir surgir forces et fragilités, poésie et revendication, et parce que le tissage de liens à soi, aux autres et au monde, il n’y a que ça de vrai. C’est en particulier le cas de Culottes parlottes, atelier de broderie sur culottes qui vous est proposé ce 16 mars. Comme plusieurs autres, ce projet est né dans son espace-atelier Pierre Papier Ciseaux situé à Saint-Gilles.